À propos

Notre histoire

Le Centre Arrupe Madagascar (CA MDG) a officiellement existé depuis le 15 mai 2005, date de l’inauguration de son siège, situé dans l’enceinte de l’ECAR Saint Jean Baptiste, Faravohitra, à Antananarivo, Madagascar.

La raison d’être du CA MDG est la mise en pratique de l’engagement de la Compagnie de Jésus sur « le service de la foi et la promotion de la justice » selon la 32ème Congrégation générale de la Compagnie de Jésus, décret 4 –  d’où la devise : « la Foi qui fait justice ». Le CA MDG est une œuvre sociale de la Compagnie de Jésus à Madagascar, incluse dans le champ apostolique    

Apostolat Social et Écologique » (APSE). Le Centre porte le nom d’un Prêtre jésuite : Le Révérend Père Pedro Arrupe qui était le Général des Jésuites de 1965 jusqu’en 1983. C’est lui qui a motivé les Jésuites à s’engager davantage dans la promotion de la justice

Devise du CA MDG

Devise du CA MDG

Foi engagée pour la justice

Vision du CA MDG

Vision du CA MDG

Une société plus juste, un monde plus viable et un environnement plus vivable

Mission du CA MDG

Mission du CA MDG

Animé par une Foi engagée pour la justice, le Centre a comme mission de promouvoir la recherche de solutions pérennes aux problèmes de la société malagasy, en faveur et avec les pauvres, dans les dimensions économique, politique, socio-culturelle, écologique et religieuse.

Valeurs du CA MDG

Valeurs du CA MDG

Foi
Engagement
Fraternité
Intégrité
Excellence

Notre inspiration :
Père Pedro Arrupe

Pedro Arrupe naît à Bilbao (Espagne) le 14 novembre 1907. Après avoir été élève des Piaristes et obtenu son baccalauréat, il commence des études de médecine.

Lors de ses quatre années d’études à Madrid, durant lesquelles il obtient d’excellents résultats, il se familiarise avec les quartiers pauvres de la ville et rencontre sur le terrain des situations de misère et de grande pauvreté.

Sa formation et sa sensibilité religieuse le conduisent à se poser de nombreuses questions, sur par exemple la maladie et sur les soins corporels et spirituels prodigués à chacun. Après une profonde expérience à Lourdes (France), il comprend, en 1927, que la forme à venir de son propre investissement sur ces questions suppose qu’il abandonne ses projets antérieurs et qu’il entre dans la Compagnie de Jésus.

Le Centre Arrupe tient son nom du Père Pedro Arrupe (Bilbao 1907 – Rome 1991). Pedro Arrupe est un religieux jésuite d’origine espagnole qui fut, de 1965 à 1981, le 28e supérieur général de la Compagnie de Jésus. Père Arrupe s’est particulièrement mobilisé pour l’engagement de la Compagnie de Jésus dans la justice sociale.

Nos actualités

  Chers lecteurs et lectrices, Au Centre Arrupe.....

1. Contexte À la veille du troisième millénaire,.....

1. Présentation de la revue Ilontsaina est une.....

Pedro Arrupe naît à Bilbao (Espagne) le 14 novembre 1907. Après avoir été élève des Piaristes et obtenu son baccalauréat, il commence des études de médecine.

Lors de ses quatre années d’études à Madrid, durant lesquelles il obtient d’excellents résultats, il se familiarise avec les quartiers pauvres de la ville et rencontre sur le terrain des situations de misère et de grande pauvreté.

Sa formation et sa sensibilité religieuse le conduisent à se poser de nombreuses questions, sur par exemple la maladie et sur les soins corporels et spirituels prodigués à chacun. Après une profonde expérience à Lourdes (France), il comprend, en 1927, que la forme à venir de son propre investissement sur ces questions suppose qu’il abandonne ses projets antérieurs et qu’il entre dans la Compagnie de Jésus.

Son parcours de formation commence à Loyola et il se poursuit en Espagne (peu avant l’expulsion des jésuites), en Belgique, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis. Il est ordonné prêtre en 1936.

Après en avoir fait plusieurs fois la demande, il est envoyé au Japon en 1938. Dès son arrivée, il se montre prêt à s’adapter à la culture locale et à y entrer. Mais sur le plan politique, ce sont des années difficiles. Du fait de son statut d’étranger en temps de guerre, il sera même accusé d’espionnage, ce qui lui vaudra plusieurs mois d’emprisonnement.

En 1945 à Hiroshima, alors qu’il était en charge de la formation des jeunes jésuites japonais, il est pris par l’effroyable explosion de la bombe atomique. Il réagit en accueillant de nombreux blessés dans sa maison ; il les soigne et les accompagne.

Après la II° Guerre Mondiale, devenant en 1954 Supérieur des jésuites vivant au Japon, il voyage dans le monde entier pour inviter ses compagnons à rejoindre cette mission; ils proviendront de jusqu’à trente pays différents.                                                                  Sa personnalité allie sympathie, attention directe à autrui, humilité et énergie. Elle attire Arrupe est vite connu.

En 1965, à Rome, les jésuites l’élisent Supérieur Général. Ils reconnaissent également en lui un homme de Dieu capable de comprendre et affronter la situation difficile par laquelle commencent à passer l’Église et les sociétés.

Profondément uni à la personne de Jésus-Christ, Arrupe s’engage de manière résolue et enthousiaste sur un chemin qui le rapproche de l’homme là où il se trouve, dans ses situations d’incroyance, de pauvreté, de lutte pour la liberté ou de recherche de Dieu.

Il fait confiance à ses collaborateurs, il encourage, il suggère à l’Église qui applique Vatican II des manières d’avancer.

En pionnier, il se risque sur des terrains jusqu’alors inexplorés, tels celui de la société sécularisée et plurielle ou celui de l’arrivée des réfugiés. Il guide les anciens élèves de la Compagnie vers ces terrains et invite les intellectuels à découvrir, par leurs études, les raisons de l’injustice et du manque de foi.

Durant ces années, un bon nombre de jésuites connaissent le martyre pour avoir adopté des comportements promus par Arrupe : servir sans distinction de race ou de classe sociale, vivre – jusqu’au don de la vie – parmi ceux qui souffrent, défendre leurs droits jusqu’au bout. En ami et guide attentif, il accompagne les uns et les autres sur leur route. En ami et guide attentif, il accompagne les uns et les autres sur leur route.

En 1981, au retour d’un voyage en Asie, une thrombose cérébrale le terrasse. En 1983, après un temps où le Pape Jean-Paul II est intervenu dans le gouvernement de la Compagnie, son successeur est élu ; il s’agit du Père Kolvenbach. Alors que sa maladie entraîne la détérioration de sa santé, il fait l’expérience d’un toujours plus grand abandon à Dieu. Jusqu’à sa mort, à Rome, le 5 février 1991.

Source : jesuitgeneral.org