Fidèle à sa mission de chercher des solutions pérennes aux maux de la société Malagasy

L’électrification est l’un des sujets qui mérite d’être étudié, vu que le nombre de la population rurale ayant accès à l’électricité est encore inférieur à 15% de la totalité de la population rurale; moins de 9% de la totalité de la population malagasy non scolarisée en bénéficient, contre 86% des instruits (UNDP-UNCDF, 2020). Pour prendre part à l’effort de l’Etat malagasy qui a engagé depuis quelques années une profonde réforme du secteur électrique, le CA MDG par le biais de son Programme Recherche et Documentation (PRD) a organisé une journée d’atelier, le 17 juin 2022 au CA MDG à Faravohitra, intitulé « Plaidoyer sur l’hydroélectricité à petite échelle à Madagascar ». Ce dernier réuni des professionnels dans ce secteur et 45 étudiants issus de 12 établissements en cursus scientifique de niveau licence et master
Cet atelier a pour objectif de mettre en collaboration des établissements supérieurs et groupes d’étudiants afin de poursuivre les études d’avant-projet sommaire d’une petite centrale hydroélectrique de 1 MW. Ses objectifs spécifiques étant de :
faire connaître le secteur de l’hydroélectricité à petite échelle à Madagascar, les collaborations existantes entre l’Etat et le secteur privé, et aussi les sources de financement possible.
présenter un projet hydroélectrique de 1MW, les étapes du projet qui ont été réalisées et celles qui sont encore à mener;
élaborer un guide d’instructions pour réaliser les études d’avant-projet sommaire du 1MW.
Quatre intervenants ont animé la journée afin que les groupes d’étudiants puissent mener à bien les préliminaires à la rédaction de l’avant-projet. Les deux premiers intervenants : les représentants de l’Agence de Développement de l’Electrification Rurale(ADER) et de la société Henri Fraise ont partagé leurs expériences quant à la création de projet d’électrification rurale et en milieu péri-urbain. Quant à la représentante de l’ »Economic Development Board of Madagascar (EDBM), elle a orienté son intervention plutôt vers le côté financier. Et la dernière intervention a introduit le rôle des instituts supérieurs, les rôles des étudiants dans les projets susceptibles d’être montés.