Conformément à la mission du CA MDG, qui est la recherche de solutions pérennes aux problèmes de la société malagasy, le PSF fait de la morale et de l’éthique le fil conducteur de ses actions.
Dans ce contexte, la mission du PSF est de promouvoir les valeurs sacrées de la famille. Ainsi les formations, les sensibilisations, le plaidoyer et les activités principales du Programme, placent la famille au cœur de toutes les actions afin d’assurer la création d’un environnement favorable à l’épanouissement individuel et familial. Il s’agit de promouvoir le respect mutuel, l’engagement partagé et l’esprit de dialogue.
Si dans un premier temps, le PSF s’est investi dans la lutte contre le VIH/Sida avec l’objectif de réduire et d’éradiquer ce fléau à travers la prévention et l’éducation auprès de la population, des jeunes et des personnes exclues et victimes de discrimination en particulier, depuis 2019, il s’est engagée plus dans la lutte contre la violence à l’égard des filles et des femmes (LVFF).
L’émission Éducation à la Vie et à l’Amour (EVA) est diffusée tous les jeudis de 10h à 11h sur la radio partenaire, Radio Don Bosco FM 93.4, avec une rediffusion à partir de 20h30 du soir le même jour. Cette émission, réalisée conjointement avec les commissions épiscopales de la famille et de la santé, a pour but d’informer, de sensibiliser et de transmettre les valeurs de la famille chrétienne et de toutes les branches de la communauté chrétienne, contribuant à édifier un climat de paix, d’entraide et de solidarité. Chaque année, les trois entités définissent un thème général qui sera décliné en sujets d’émission hebdomadaire, avec l’intervention d’invités, experts et professionnels de secteurs concernés. Le PSF en tant que coordinateur, assure l’animation de l’émission et l’étude de la portée de l’émission.
D’un côté, le programme EVA (éducation à la Vie et à l’Amour) est un programme éducatif de l’Église catholique à Madagascar, qui couvre tous les aspects de l’éducation y compris la santé, l’environnement, l’éducation des enfants et des jeunes dans les écoles, l’école des parents, l’économie, le social et bien plus encore que le PSF vulgarise. À travers cette initiative, le PSF mène des actions de sensibilisation massives sur des thématiques essentielles et récurrentes, telles que l’éducation, le savoir-être, la lutte contre les violences, le leadership chrétien, ainsi que la compréhension du développement physique et psychologique des jeunes.
D’un autre côté, AHAPPY (AJAN HIV/AIDS Prevention Program for Youth) est un programme éducatif pour la prévention du VIH/Sida. C’est un programme conçu par AJAN (African Jesuit AIDS Network) pour les jeunes, traduit en français comme «Génération Heureuse» et « Taranaka Sambatra » en malagasy. La formation se base sur le manuel AHAPPY dont l’’objectif est d’aider les jeunes à adopter des comportements sains pour se protéger de la propagation du VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissibles. Le programme promeut la spiritualité ignacienne chez les jeunes, dont le discernement et les capacités de prise de décision.
L’objectif de ces programmes est de promouvoir l’adoption de comportements sains conformes aux valeurs catholiques, et de renforcer la lutte contre le VIH/Sida.
Selon les statistiques officielles de Madagascar sur les violences basées sur le genre (VBG) de mars 2019, 26 % des victimes ont subi des violences physiques, 24 % des violences psychologiques et émotionnelles, 39 % ont été abandonnées par leur conjoint, et 11 % ont été victimes de violences sexuelles. Des facteurs économiques, sociaux et culturels contribuent à la persistance de la violence contre les femmes, malgré les efforts de l’État, des organisations internationales et de la société civile pour dénoncer et mettre fin à ce fléau, les conséquences de ces violences sont multiples, touchant les plans psychologique, professionnel, affectif, physique, social, et bien d’autres encore.
Le projet « Lutte contre la violence à l’égard des filles et des femmes » (LVFF) est mis en œuvre avec l’appui de notre partenaire MISEREOR, et intervient dans six diocèses. Le projet LVFF a pour objectif de contribuer à la prévention et à la réduction de la violence à l’égard des filles et des femmes, à l’amélioration des conditions de vie des femmes, au renforcement de leur autonomie, et au développement des capacités des formateurs et du personnel d’accompagnement pour So soutenir le survivantes.
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